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Durée de sommeil idéale selon lage

Durée de sommeil idéale selon lage

Faut-il dormir 7 heures ? 8 heures ? Ou plus ? La quantité de sommeil nécessaire à une totale récupération dépend des besoins de chaque individu. Si certains se sentent parfaitement reposés après avoir passé une nuit de 6 heures, d’autres ont besoin d’au moins 9 heures de sommeil pour se sentir bien. Dans tous les cas, plus on est jeunes, plus notre corps a besoin de sommeil. En vieillissant, notre temps de sommeil a en effet tendance à diminuer. De fait, si les enfants doivent dormir plus de 10 heures par jour pour être en bonne santé, les adultes se contentent en général de nuits plus courtes.

Combien d’heures de sommeil pour un adulte ?

À l’âge adulte, les choses changent. La structure du cycle de sommeil se modifie et le temps de sommeil nécessaire se réduit. Toujours selon l’étude de la National Sleep Foundation, les adultes entre 18 et 64 ans ont besoin de 7 à 9 heures de sommeil par nuit. Ce temps diminue légèrement à la soixantaine, avec un temps de sommeil idéal qui se situe entre 7 et 8 heures pour les personnes de 65 ans et plus. Bien évidemment, ces données sont des moyennes et peuvent différer selon les individus. En règle générale, on estime qu’une nuit réparatrice doit durer au minimum 5 heures. Certains adultes se contenteront de dormir seulement 5 à 6 heures, tandis que d’autres auront besoin de dormir 9 heures par nuit pour ne pas manquer de sommeil.

De 6 mois à 3 ans

L’enfant âgé de 6 mois à 3 ans a d’énormes besoins en matière de sommeil.  A partir de 6 mois, il se cale sur le même rythme que les adultes concernant les nuits et ne se réveille plus ou très peu durant le sommeil nocturne. Sur une journée de 24 heures, il doit dormir au moins 11 heures d’où la nécessité de lui faire faire des siestes la journée. Un enfant qui ne dort pas suffisamment peut développer des troubles du comportement (pleurs, agitation, nervosité, etc.)

De 4 à 12 ans

A cet âge, la sieste n’est plus aussi nécessaire : tout dépend de l’enfant et de ses besoins propres. Un enfant de 5 ans doit encore faire des siestes s’il est fatigué sans que cela ne doive poser problème. Le coucher peut par ailleurs s’avérer délicat, les cauchemars apparaissant à cette période. Il faut rassurer l’enfant et ne pas retarder l’heure du coucher, car à cet âge il a encore besoin de 10 à 12 heures de sommeil par jour. 

A 15 ans

En période adolescente, le rythme de sommeil est souvent perturbé. Le sommeil est plus léger, les difficultés d’endormissement sont réelles. Les activités nocturnes sont nombreuses (sorties) et les progrès technologiques font que l’activité ne cesse jamais, y compris la nuit : internet continue de fonctionner, les portables restent allumés, etc. Autant de facteurs parasites d’un sommeil réparateur.  Le déficit de sommeil est souvent compensé par de grandes grasses matinées

A 30 ans

Seulement 7 à 8h de sommeil sont normalement nécessaires pour un adulte mais une fois encore les besoins varient en fonction de chacun. Le manque de sommeil est souvent fréquent à cet âge en raison d’une vie active riche (travail, famille, loisirs, etc.) mais attention car il peut causer des problèmes de santé et un dérèglement du métabolisme sur le long terme. Dès les premiers signes de fatigue, il est donc essentiel d’aller se coucher.

A 60 ans

60 ans, les premières difficultés d’endormissement peuvent survenir. En outre, la qualité de sommeil est moins bonne, car c’est l’âge d’éventuels réveils intempestifs. Pour compenser, l’heure du coucher est avancé et les siestes reviennent. Le temps de sommeil est d’environ 7h30, souvent réparti sur l’ensemble d’une journée de 24 heures et non plus concentré uniquement sur la nuit. 

A 80 ans

A 80 ans, le délai d'endormissement s’allonge encore, passant de moins de 30 minutes en moyenne à 30 ans à plus de 45 minutes vers 80 ans. La réduction des phases de sommeil lent profond et de sommeil paradoxal est encore plus marqué qu’à 60 ans. Les siestes sont désormais indispensables pour compenser le déficit de sommeil nocturne.  Les douleurs provoquent des réveils intempestifs et empêchent un sommeil de qualité.

Faire une grasse matinée le weekend, est-ce une bonne idée ?

Le fait de dormir plus longtemps le weekend peut un petit peu rattraper le manque de sommeil de la semaine. "Mais le temps de sommeil perdu pendant la semaine ne se rattrape jamais complètement, parce que d'une part, ce qui n'est pas fait le jour-même est irrattrapable et d'autre part, ce que l'on appelle des grasses matinées est en fait du sommeil léger et non profond. Or, c'est le sommeil profond qui est le plus réparateur". Ensuite, dormir beaucoup plus longtemps le weekend qu'en semaine favorise l'introduction d'une rupture de rythme sur le plan chronobiologique. "Cette rupture de rythme est acceptable si elle est d'1h30/2h, en revanche, si elle va au-delà, elle peut nuire au métabolisme (renforcer les risques de diabète ou d'obésité, faire baisser les défenses immunitaires par exemple) et même créer de la fatigue supplémentaire." 


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